Une chose est certaine, nous allons changer de métier bien plus souvent et bien plus naturellement que ne l’ont fait nos parents. Aujourd’hui encore, les personnes qui ont ainsi changé, passent un peu pour des extra-terrestres. Pourtant c’est facile. Pour éviter de se prendre la tête, il faut juste connaître la bonne technique pour savoir comment changer de métier.
On ne change pas de métier tête baissée
Bien que parfois, celui puisse arriver, le propulseur du changement passe par une opportunité. Mais si ce n’est pas le cas, pour changer de métier, il faudra mettre en route soi-même le moteur ! Le passage obligé, c’est celui des questionnements. Il est non seulement tout à fait normal, mais surtout essentiel pour la suite. Ce processus est valable quel que soit l’âge d’ailleurs. On ne change pas de métier tête baissée. Tout commence par une tête en ébullition. Les pourquoi, les comment, la prise de risque, la crainte, l’envie, l’élan, le frein, tout se mélange au début. Tout comme une bonne recette, on fait d’abord la liste des ingrédients nécessaires. Là c’est presque pareil. Alors on commence par s’intéresser d’abord à ceux qui l’ont fait et comment ils l’ont fait. Ce que l’on recherche c’est de comprendre comment ils ont passé de l’étape de la peur, à celle de l’envol.
Raz le bol de votre emploi ?
Qui n’a pas connu un jour le raz-le-bol de l’emploi. l’impression de ne pas être à sa place (ou plus à sa place). L’ennui, la saturation, le manque de productivité, la déprime… Ce sont des signaux non négligeables. Alors comment faire pour éviter de passer pour un.e capricieux.se et être vu comme une personne instable ? Comment éviter de devoir se rattraper aux branches en entretiens avec la phrase toute faite : “j’avais besoin de vivre de nouveaux challenges” alors que l’on a toute une collection d’emplois divers et variés, mais qui ne correspondent à rien de ce que l’on aurait aimé faire. En d’autres termes : comment donner du sens à sa vie professionnelle quand elle n’en a plus ? Mais surtout par où commencer ?
Mais qui a la tête de l’emploi pour changer de métier ?
Les actifs sont directement concernés par l’envie de changer de métier
Après 10 ans dans le même métier, il arrive de vouloir en changer. Les évolutions ne sont pas toujours au rendez-vous des premiers amours. C’est la tranche d’âge la plus concernée par les burn-out et les bore-out. Dans le lot, il y a aussi ceux qui souhaitent anticiper l’évolution de leur métier car la route est encore longue jusqu’à la retraite. Afin de ne pas se retrouver sur le bord de la route, l’anticipation fait partie des axes qui mènent aussi vers le changement de métier. Reconnaissons-le, entre nous, être épanoui, ça fit envie, non ? Il suffit juste de se donner les moyens d’y parvenir.
Love Job Story ?
Les étudiants déçus par l’idée qu’ils se faisaient de leurs études. La réalité les rattrapent, l’orientation devient une solution. Ils peuvent réaliser un bilan d’orientation jeune pour y voir plus clair et se propulser de nouveau dans un avenir plus motivant. De même pour ceux qui se retrouvent en position d’échec. Le programme est là pour les aider à reprendre en main leur avenir professionnel dans les meilleures conditions.
Mais pourquoi ne ferais-tu pas le même métier que ton père ?
Mais ils n’ont pas eu de métier, alors ils ne peuvent pas en changer ?! Et bien si ! Ils ont souvent le métier que l’on a rêvé ou idéalisé pour eux. Mais il existe des métiers qui ne viendraient même pas à l’idée de beaucoup de parents. Pour cause, ils ne savent même pas qu’il existe… ce métier inconnu. Donc ce n’est pas rassurant et puis ça fait sortir de son rôle parental de guide par le biais de l’expérience. De plus le jeune a fait des stages, dans l’espoir de tomber sur le métier de ses rêves.
À partir de quel âge est-on trop vieux pour changer de métier ?
Et s’il n’y avait pas d’âge ? Si l’âge parfait était pour se faire un dernier plaisir avant de quitter la scène de l’emploi ? Alors oui le sénior a fini ses missions d’obligations familiales. Du coup il se lâche, il se fait plaisir. Il dit OUI à ses envies, alors que tout le monde lui dit “non mais ça va pas la tête ?” Il est optimiste, motivé, engagé, riche d’expériences transversales, désireux d’apprendre encore et de découvrir surtout, d’être surpris, mais aussi de surprendre.
Le travail de demain, c’est un jardin
Dans ce jardin, il sera possible d’y planter ce que l’on souhaite y voir pousser. La libéralisation des processus d’accès à la formation, sont en grande partie ce qui a initié la croissance de ces initiatives. Chacun peut bénéficier de son CPF pour entrer dans le club ouvert de ces jardiniers de demain. L’important c’est de ne pas tout mélanger. Il faut bien cibler son projet, le tester, l’évaluer, le confronter à la réalité et l’accompagner à maturité. En d’autres termes, il ne suffit pas de rêver et rester là sans rien faire.
C’est en sortant des croyances qu’on avance
Changer de métier et construire son parcours, demande tout d’abord de bien se connaître. Importante aussi : éviter de culpabiliser ! Vouloir un travail qui nous plaît, c’est NORMAL. Sortir de la croyance : “t’as un emploi donc tais-toi ! Et puis aussi celui-ci : “l’argent ne fait pas le bonheur, tant qu’on peut payer les factures, on ne va pas se plaindre”. Alors mettons les choses au clair : la reconversion professionnelle n’est pas une berlue, qui passe par la tête comme un jour de vent dans les voiles d’un navire. La reconversion professionnelle, demain, sera une nécessité. Comme personne ne pourra faire à notre place, savoir le faire va devenir une nécessité.
Comment changer de métier en créant son parcours sur-mesure
Les reconversions qui ont réussit, sont toutes passées par un accompagnement avec des professionnels. Pourquoi ? Tout d’abord, ils mettent sur la voie de l’autonomie. S’il arrive, dans l’avenir, que l’on veuille changer de nouveau, cette première fois sera un modèle, un point d’appuis pour les suivantes.
Vérifier son projet avant de foncer vers la reconversion
Les consultants mettent à disposition des outils qui vont aider à porter à maturité tous vos questionnements. Ces outils permettent d’explorer les possibilités, avant de changer de métier, en testant les différentes possibilités, les secteurs, vérifier si l’idée de changement sera porteuse sur le territoire où l’on se trouve, ou encore celui on l’on souhaite se rendre.
Le Bilan pour booster son plan “en avant
On peut avoir envie de changer de métier, encore faut-il connaître les étapes intermédiaires pour y parvenir. Pour cela, un bilan sur nos acquis, permettront d’identifier clairement ce que l’on a, de ce qu’il nous manque pour réussir. Ainsi il sera opportun d’effectuer des tests, pour dresser son profil. Identifier ou évaluer ses hard ou soft skills, se confronter, dresser son profil de compétences. Le bilan de Compétences peut véritablement aider au changement.
Mettez toutes chances
de votre côté avec
le Bilan de compétences
Se former pour réaliser son changement de métier
Une fois que ce point est fait, les tests ont éclairci l’horizon, il sera temps de connaitre les modalités de la formation à suivre si besoin. Elle peuvent se réaliser en ligne, ou en présentiel, voir un mélange des deux. L’aide du conseiller sera précieuse pour cibler le meilleur organisme pour son projet. La reconversion c’est la voie de la libération. Aux quelques chanceux heureux en emploi, surtout ne bougez pas. Quant aux peureux, vous verrez, changer de voie, ça ne mord pas !
Réussir n’est pas de réaliser les attentes des autres, mais de réaliser les vôtres.
L’exemple de Romain qui a changé de métier
Sylvain était comptable. De père en fils. 20 ans de métier. Il vient nous rencontrer lors d’un entretien pour activer sa recherche d’emploi qui n’était pas fructueuse. Sylvain se présente avec un CV de comptable, mais désire un poste de commis de cuisine. Sa formation apparait, en bout de CV, timidement. Suite aux conseils, il a ajouté en haut de son CV cette phrase :
Après 20 ans dans le métier de comptable, pour rassurer mes proches, j’ai décidé enfin de me faire plaisir et de me former au métier de mes envies : la cuisine !
Il a rapidement trouvé un poste pour lequel son employeur a vu, dans son ancien métier, une plus value !