En dire trop ou pas assez sur son CV, dans un cas comme dans l’autre, quelles en sont les conséquences ? Comment les recruteurs analysent-ils votre CV et comment prennent-ils leurs décisions ? Depuis que nous sommes passés au CV numérique sur les réseaux, la quantité des informations augmente. Mais est-ce que cela augmente aussi les chances d’être sélectionné pour un entretien ?
Sélectionner, c’est interpréter
Recevoir ou ne pas recevoir, telle est sa question du recruteur. Vu le nombre de candidatures reçus, il est souvent impossible d’accueillir tout le monde. Outre les expériences et compétences techniques, ce qui va influencer sa décision va être d’une part, l’évolution de ce poste pour lequel vous allez être recruté.e. En effet, le manager se doit d’anticiper afin de garantir la bonne stratégie du recrutement. D’autre part, la facilité d’intégration au sein de l’équipe et à l’ambiance générale dans l’entreprise au moment de votre arrivée influe.
Quoi qu’il en soit, recruteur et manager ont bien conscience que les CV sont garnis comme un panier de bienvenue afin d’être les plus attirants possible. En conséquence, une lecture méticuleuse (voire méfiante) sur les informations vous concernant est réalisée. Web et traçabilité, vous connaissez ?
L’incertitude est une certitude
- Si le recruteur a peu d’informations à traiter sur le CV et les informations du web, il lui reste donc suffisamment de temps de réflexion. Alors, il choisira en fonction des objectifs qu’il se sera fixé et il procèdera par élimination.
- Si les informations à analyser sont nombreuses, cela lui prendra plus de temps et c’est l’impression générale du CV qui primera.
Les stéréotypes ont la dent dure
Les sciences cognitives nous apprennent que les stéréotypes nourrissent le jugement. Au-delà du jugement moral c’est à dire que cela soit “bien” ou pas, le cerveau les apprécie ! Pourquoi ? Parce qu’ils simplifient la vie … et raccourcissent la durée de la prise de décision. Les stéréotypes aident à agir en fonction de l’idée que l’on se fait des choses ou des personnes. Par souci d’élégance, certain le feront passer pour de l’intuition, alors que d’autre diront que c’était du raisonnement. Le jeu se joue dans les 2 sens en réalité, car le candidat a souvent conscience qu’en indiquant son activité dans tel ou tel club, il influence la vision du recruteur. Prenez donc tout cela en compte ! Oui, c’est ce qui s’appelle savoir (ou pas) se valoriser. Mais comment faire au fond ? Et sur quels supports ?
Une étude pour mieux comprendre
Prenez en compte votre job de “facilitateur”. Permettez au recruteur de trouver les éléments clés concernant votre expérience, montrez vos réalisations, vos sujets préférés. Mais sans vous disperser du côté des supports (faut-il vraiment être partout sur le web ?) et des thématiques (n’oubliez pas que le web est une vitrine).
Sélectionner un profil est loin d’être facile. Il y a de nombreuses contraintes côté recruteur. Il peut effectivement y avoir des erreurs dans les choix et la masse d’information disponible n’est pas forcément facilitante. Mais vous pouvez être celui ou celle que le recruteur n’attendait pas !
Pour décortiquer ce sujet, ça vaut le coup de consulter une étude très complète réalisée récemment par l’EM Normandie Business School (et soutenue par Saven, PerformanSe et Aksis). Pour en apprendre beaucoup plus encore, il suffit de cliquez ci-dessous ⬇️